Xiangchen, Shangrila

Poursuivant la route vers le sud, lorsque nous quittons Litang en direction de Shangrila, le Tibet semble s'eloigner. A Xiangchen, nous faisons étape dans une ville tout à fait chinoise, malgré son monastère. En cours de reconstruction, essentiellement par des femmes de la région et en pizé, nous avons l'impression que la vie spirituelle n'y est plus vraiment présente et qu'il s'agit plus d'un musée. Bref, il faut réapprendre à saluer les gens en chinois et non plus en tibetain...
Shangrila, nous fait découvrir une ville emplie de touristes chinois. La vieille ville a été rénovée, et on se croit tour à tour à Lourdes tant les échoppes de babioles sont nombeuses puis à Chamonix, que les gros chalets en bois nous rappellent, et car l'atmosphère montagne est bien présente. On a tendance à oublier que l'on est à 3300m d'altitude, sur les contreforts de l'Himalaya. On trouve à Shangrila un peu de confort, de repas occidentaux, même des couvertures électriques et un restau tenu par un francais et une chinoise qui propose une fondue savoyarde à la carte... Bref, une chaleur bien nécessaire pour recharger les batteries et partir au pied du Kawa Karpo, montagne sacrée chez les tibetains et destination aventure à la mode chez les touristes chinois aisés.

monastère

pose chinoise devant le faux temple de Shangrila

Shangrila, terrasse de toit pour les jours d'été

chalet au style presque savoyard

hot hot hot

monastère de Xiangcheng, en rénovation

minivan tibetain, équipé grigri pour les routes de montagne

bus de ville, Shangrila